Pourtant, certaines sources avaient indiqué que le gouvernement congolais et la société Sino-congolaise des mines ont conclu 4 jours après publication du rapport de l’IGF, un nouvel accord sur un décaissement immédiat de 500. 000.000$ en faveur des projets d’infrastructures dont 200 millions de dollars supplémentaires continuent à faire l’objet de négociations. La Sicomines vient de rétablir la vérité, sur cette affaire aux allures sensationnelles.
Aboutissement de négociations entamées
L’information annoncée lundi 20 février par l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration signées entre la RDC et les partenaires privés (APCSC), en remplacement du Bureau de coordination et de suivi du programme Sino-congolais (BCPSC), a tout de même affirmé que 500 millions de dollars seront décaissés immédiatement pour financer des projets d’infrastructures alors que 200 millions de dollars font l’objet de négociation. C’était avant d’indiquer que l’accord relatif à ce décaissement constitue l’aboutissement de négociations entamées entre les entreprises chinoises et le gouvernement congolais il y a quelques mois.
Dans la presse congolaise, on est plusieurs fois revenu sur l’information selon laquelle les Chinois ont accepté de verser 500 millions de dollars à la RDC. Il s’agit pour certains observateurs des accusations et campagnes de mauvaise foi, orchestrées depuis un certain temps sur les réseaux sociaux et dans certains médias traditionnels par l’IGF, avec objectif de pousser les Congolais à rejeter le contrat chinois. Ceci a poussé un expert dans les questions économiques à s’interroger : « Puisque le contrat sino-congolais est mauvais, Pourquoi l’IGF réclame-t-elle absolument de la Sicomines 1 milliard USD en 2023 ? ». Une question qui révèle les « incohérences » contenues dans le rapport de l’IGF.
Rejet en bloc du contenu du rapport de l’IGF
Face à cette situation, les Chinois ne sont pas restés sans mot. Le porte-parole de l’Ambassade de Chine en RDC a rendu public à son tour le vendredi 17 février 2023, un communiqué qui a rejeté en bloc le contenu du rapport publié par l’IGF. « Nous avons appris avec stupéfaction la publication d’un rapport sur le contrat chinois par l’Inspection générale des finances de la République démocratique du Congo. Nous avons le regret de constater que le rapport, dont le contenu est plein de préjugés, ne correspond pas à la réalité, ne peut pas être considéré comme crédible et n’a pas de valeur constructive », a-t-il dit.
Tout en exhortant les entreprises chinoises impliquées dans le contrat minier à travailler avec leur partenaire congolais pour améliorer la coopération en la faisant bénéficier davantage à la partie congolaise et résoudre les désaccords à travers le dialogue amical et raisonnable.